Services publics : Une autre politique est possible

Publié le par Louis-rémy le jacobin

La Poste : gel de l’ouverture du capital, les syndicats toujours mobilisés
 
Le gouvernement n’a plus l’intention "pour l’instant" d’ouvrir le capital de La Poste, a déclaré dimanche Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, une nouvelle accueillie avec prudence par les syndicats, qui bataillent depuis l’été contre la "privatisation".
Crise financière oblige, il avance prudemmment, c'est du moins mon avis.
 
Le secrétaire d’Etat à la Consommation, Luc Chatel, a confirmé que l’ouverture du capital de l’entreprise publique n’était "pas d’actualité", mais "il n’en demeure pas moins que La Poste a besoin d’argent pour financer son développement et se préparer (...) à l’ouverture des marchés en 2011".

Ces déclarations n’ont pas rassuré les syndicats, qui maintiennent leur appel à une journée nationale d’action le 22 novembre, contre le projet de changement de statut de La Poste, préalable à une ouverture de capital, à leur yeux synonyme de "privatisation". 
Pour la CGT, premier syndicat de La Poste, "on voit dans cette annonce un encouragement à multiplier les initiatives d’actions pour assurer l’avenir du service public postal et celui des postiers". 
Sud-PTT, deuxième syndicat, a trouvé cette annonce "très insatisfaisante", exigeant "l’abandon pur et simple du projet".
"La mobilisation doit continuer", a précisé Régis Blanchot, son porte-parole. 
FO a souligné que la bagarre n’était "pas terminée", et la CFDT a regretté le "flou" des paroles de M. Guaino.

Il faut exiger un moratoire européen sur les services publics, puis un référendum. 
Il n'y a aucune obligation dans les textes européens de privatiser.
La seule obligation à ce jour, c'est la concurrence postale.
 
L'Europe à le dos large. Ce gouvernement, sous tutelle du Président, prend les Français pour des imbéciles !
 
Quand les directives européennes vont trop loin par rapport à sa politique, il ne transpose qu’une partie de la directive, comme pour les OGM. Quand il juge qu’elle ne va assez loin, il va au delà la directive. C’est le cas sur les services-publics qu’il veut démanteler au nom de son idéologie néfaste qu’est le libéralisme, ennemi de la République sociale que j’appelle de mes vœux.
 
En cas de reconquête du pouvoir par une coalition de partis de gauche, il conviendra de revoir ce sujet. Cependant ce sera difficile, voir impossible ; Sauf à sortir de cette Europe. Si nous sommes dans cette situation de délabrement des services publics, c’est du au Parti socialiste qui à voté oui au référendum au coté du gouvernement. Un jour, il finira comme en Allemagne, en Italie ou en Israêl par gouverner au coté de la droite. Dans les textes européens, la notion de services publics est remplacée par « des services public d’intérêt général. » Ce n’est pas du tout la même chose.
Il convient de continuer à nous mobiliser. 

Louis-Rémy Gaudin 

Publié dans SERVICES PUBLICS

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