Environnement : L'eau vue sous des formes différentes

Publié le par Louis-rémy le jacobin

Ce message s’adresse à Mme SARTRE-LOUBIGNAC suite à sa demande et à M. le Président SOS-RIVIERES et ENVIRONNEMENT et aux membres du Conseil d’Administration.

Le Président Bernard SABOURAULT à la réponse à sa demande.

Historique : Nous nous sommes rencontré à SAINTES lundi 1er décembre dans le cadre d’un débat sur la réforme des collectivités territoriales dont l’ordre du jour était le suivant :

Le redécoupage de nos cantons (et de nos circonscriptions),

Le nouveau mode de scrutin voulu par le Gouvernement,

Le regroupement des Conseillers Généraux et Régionaux (et la création de conseillers territoriaux),

La réforme de la Taxe Professionnelle,

Le devenir de l’intercommunalité,

etc…

 

 Le MRC,  le PS, le PCF, le PRG, et Gauche Alternative 17 en étaient les organisateurs. Le projet de loi a été présenté par Pierre Mazet, professeur de sciences politiques à la Rochelle.  Cette réunion a été constructive. C’était vraiment un débat intéressant et constructif.

 

Mon commentaire sur ce sujet : A Saintes, la gauche se parle et travaille ensemble, étape incontournable en vue de la reconquête du pouvoir. C’est urgent ! On remarquera l’absence des Verts qui se mettent en retrait, auréolé d’une victoire électorale… avec un taux d’abstention de 60%. Cependant, rien n’est jamais acquis en politique. Ce résultat favorise la prise en compte de la protection de l’environnement par le gouvernement, mais aussi des autres partis. Il évite par exemple, que le négationnisme de l’environnement, M. Claude ALLEGRE soit nommé au gouvernement.

 

Mme Sarte-Loubignac s’est adressé à M. JEAN-YVES QUERE, l’un des Conseiller-Généraux (P.S) de Saintes pour obtenir des renseignements concernant le SDAGE Adour-Garonne.

 

M. QUERE qui était présent à l’Assemblée-générale de SOS-RIVIERE en présence de JEAN-YVES, MARTIN, Conseiller-Général PRG local, s’est souvenu du présent rédacteur et vous a adressé à moi.

 

A noter que Jean-Yves MARTIN s’est fait chahuté par l’assemblée. Il est Président de la CLE (Commission Locale de l’Eau) Elle préside aux destinées de SAGE-BOUTONNE (Schéma directeur et de Gestion des Eaux) qui est la représentation à l’échelle du bassin de la rivière Boutonne (100 000 Ha) du SDAGE ADOUR- GARONNE. (Schéma Directeur Aménagement et Gestion des Eaux). Ils viennent d’être votés dans toute la France. Ils sont tous en retrait par rapport au précédent. Pourquoi sont-ils en retrait ? Parce que la majorité des personnes qui y siègent ont un intérêt particulier à défendre ! Le leur, pas l’intérêt général.

 

A Saintes il existe un collectif  EAU dont le but est de revenir à une gestion de l’eau en régie municipale. (Sainte possède beaucoup d’eau et en exporte.) Je partage ce projet. (J’ai déjà assisté à une réunion ou j’en ai profité pour distribuer notre tract sur les bassines à l’ensemble des participants) Pour info, en 2005, le taux de profit des multinationales qui exploitent et contrôle l’eau potable en France à été de 49%  Une honte ! Dans le même temps la France est en faillite, volontaire bien sur, puisque le but de ce gouvernement, c’est la destruction de l’Etat pour confier les aux vautours du  secteur privé. En ce qui me concerne, je suis pour la nationalisation de l’exploitation et de la distribution de l’eau ainsi que tous les secteurs liés à l’énergie. Pour être plus précis sur l’eau, la distribution doit être assurée par les communes ou groupes de communes. Cela suppose une autre forme d’agriculture moins gourmande en intrants de toutes sortes pour les terres qui bordent les cours d’eau. Par une pratique agricole différente, nous respecterions la législation qui consiste à obtenir un bon état des eaux en 2015. Nous savons tous qu’elle ne sera pas respectée, tellement les semenciers de la FNSEA sont puissants, d’autant plus que les politiques de droite comme de gauche sont aux ordres de ce lobbys. Ils n’ont aucune conscience environnementale pour la plupart.

La France est le mauvais élève de l’Europe en matière d’environnement en raison de son agriculture productiviste. Le gouvernement aux ordres des semenciers, à été condamné par le passé à des amendes de 100 millions d’€ par jour. Trois jours, c’est 300 millions d’€. Cela s’est produit il y deux ou trois ans. Qui paye ? Le contribuable !

 

Mme SARTRE-LOUBIGNAC (et ses collègues)  souhaite obtenir le contenu du nouveau SDAGE   Adour-Garonne. Le Président d’Sos-rivières possède le contenu sous forme électronique. Je l’avais également comme tous les administrateurs, mais comme j’ai du formater mon ordinateur en raison des virus, j’ai perdu ces données.

Question à Bernard : Peux-tu donner la version électronique du SDAGE à Mme SARTRE-LOUBIGNAC qui mène un combat difficile face à l’adversité ? Si oui, est-il possible de l’envoyer par courrier électronique ?

Si non, je lui emmènerai à SAINTES par le bais de ma clef USB.



Mme SARTRE-LOUBIGNAC est également invité à la «visite SAMEDI 05 DECEMBRE 2009 à la Journée « INFO BASSINES / IRRIGATION »

Mais comme beaucoup, elle ne connaît pas le lieu.

Le lieu se trouve à : la Laigne. C’est  un village à côté de Mauzé sur le Mignon,(79) ils sont en train d'y creuser 2 bassines dont une énorme. De véritables cratères qui souillent l’environnement. Ce sera une occasion de nous rencontrer entre les membres d’SOS-rivières et du collectif Eau de Saintes.

Je ne sais pas si je serais disponible avant vendredi  pour y assister. Samedi c’est le Téléthon. Pour info, on m’a demandé de trouver :

A manger gratuitement pour 400 personnes.

 1900€ pour la location d’une partie du matériel de sono. (J’en ai collecté 2300)

C’est chose faite. Si on n’a pas besoin de moi. Je viendrai, à condition que je puisse revenir dans le milieu de l’après-midi.

 

La phrase qui suit s’adresse à Bernard : Je viendrai à la réunion de GARG’EAU qui se déroulera à Saintes vendredi matin. Je serai présent a ton domicile à 8H15.

 

CARG’EAU est un collectif d’associations ayant un intérêt commun à ce qu’il y ait de l’eau dans les cours d’eau, ce qui n’est plus le cas en raison du pillage de la ressource par les irrigants.  Ce collectif est soutenu par la Région Poitou-Charentes, donc par Ségolène ROYALE. Pour info, le BRGM (Bureau Régional de Géologie Minière) qui est un organisme dont le sérieux ne s’aurait être mis en doute estime, que l’on prélever un peu plus de quatre millions de mètres cubes en respectant tous les usages.  Actuellement, il s’en prélève 18, 8 millions de mètres cubes. C’est un scandale intolérable. Plus de la moitié des cours d’eau de Charente-Maritime sont en assec, environ 800 Km. La vie aquatique disparaît dans l’indifférence générale. Il est vrai que les poissons ont la décence de mourir en silence ! Le tourisme pêche qui à le vent en poupe est détruit. C’est le tourisme dans son ensemble qui s’en trouve affecté, mais aussi l’ostréiculture. Les naissains d’huitres meurent, faute d’eau douce qui arrive  en quantité suffisante dans la mer. Notre rivière, la boutonne est le premier affluent du fleuve Charente. Elle mesure 94Km. Sa partie aval est maintenue en eau par de l’eau saumâtre. Quant la mère monte, les pelles sont ouvertes pour la laisser rentrer, puis elles se referment pour garder de l’eau salée. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le milieu aquatique. La marée se ressent jusqu'à mi-chemin entre Saintes et Cognac. On y trouve des poissons de mer, comme le mulet et la plie. La pêche du mulet est devenue une mode.

 

Pour info, le fleuve Charente est envasé depuis des décennies. Il doit être recuré à partir de St-SAVINIEN. Il s’agit d’enlever 1,5 millions de mètres cubes de vases polluée. Cela représente un terrain de 70 Ha sur trois mètres d’épaisseur.

Cette boue sera étendue sur les champs des agriculteurs qui ont donné leur accord. Des analyses seront faîtes pour identifier les métaux lourds qui seront étendus sur les terres agricoles, sauf l’arsenic ! Le projet est bouclé depuis début 2007. Il manque le feu vert financier.

 

L’eau douce, s’est moins de 3% de l’eau sur terre. Plus de 2 milliards de nos contemporains n’ont pas accès à l’eau potable ; soit un tiers de l’humanité. J’invite les lecteurs à contacter la Fondation Danielle MITTERRAND qui se consacre à ce sujet. Cette année dans le sud-Deux-Sèvres, un cyclomotoriste à trouvé la mort en pleine canicule en faisant de l’aqua-planning sur la route en raison d’un puissant canon d’un irrigant. Les maïsiculteurs gaspillent la ressource en arrosant en pleine période de canicule ou 75% de l’eau s’évapore. Dans le même temps, il est interdit d’arroser les plantes vertes sur les balcons des HLM et les jardins potagers qui sont des cultures vivrières.

 

La solution est pourtant simple ! :

Il existe une plante de substitution au maïs : le sorgho qui à les mêmes débouchés alimentaires et qui ne demande pas d’eau. Pourquoi ne change t’on pas de production ? Tout simplement par ce que cela suppose une réorganisation de la filière d’une part, (et les acteurs ne le souhaitent pas) et surtout une baisse du taux de profit de la multinationale Monsanto.  Si les primes compensatoires étaient supprimées, tous les agriculteurs ne cultiveraient plus de maïs faute de rentabilité. A cela, le gouvernement est fautif, puisqu’il octroie une prime supplémentaire de 100€ euros à l’hectare pour le maïs irrigué. Il faudrait au contraire donner une prime à toutes les exploitations agricoles qui ne peuvent arroser

Quelle honte !

 

Une autre politique est possible :

Nous somme dans une « République bananière » Seul l’interventionnisme de l’ETAT pourrait résoudre ce problème d’intérêt général. Pour cela, il faut une gauche unie avec de vraies solutions à apporter aux Français pour changer de président et de gouvernement.

 

J’ai été un peu long, parce que je vais faire parvenir ce courrier à des personnes qui n’ont pas connaissance du pouvoir de nuisance et de ces effets du puissant lobbys des irrigants. En voici une preuve, 90 millions d’euros vont sortir de la poche du contribuable Charentais pour être dépensés pour construire des bassines pour moins de cent personnes. 20% sont à la charge du Conseil-Général présidé par Dominique Boussereau qui a augmenté les impôts. Ces bassines sont d’immenses trous béants. Pour un trou de trois hectares, il faut une superficie au sol de sept hectares financé à 70% par le contribuable à des fins privés.  La moindre des choses, c’est que les collectivités territoriales,  je pense au Conseil-Général, soit propriétaire à hauteur des financements publics, c’est à dire à 70%.  Hier à la télé, on a entendu que les restos du cœur  fournissent 100 00 millions de repas avec une hausse prévisible de 14%  par rapport à l’année précédente. L’Etat à supprimé une subvention de seulement 10 millions d’€ aux restos du cœur. Même chose pour l’Europe.

 

On voit bien la disparité et l’injustice : Pour trouver 90millions d’€ pour moins de cent personnes, il n’y a pas de souci. En revanche les restaurants du cœur qui nourrissent des millions de français dans la misère, ont eux  beaucoup de soucis à se faire !

 

Je m’excuse de la longueur de ce texte. Je suis « intarissable » sur le sujet.  « Ca coule de source. »

 

En guise de conclusion, chacun pourra méditer sur l’article premier de la loi sur l’eau du 03 juillet 1992 bafouée, qui dit : « L’eau est le patrimoine de la Nation » Que du pipeau !

 

 

Patrick GAUDIN,

Administrateur d’S.O.S RIVIERES et ENVIRONNEMENT

 

Vous retrouverez ce texte sur mon blog intitulé exigence-republicaine (sans accent) ou sur Google taper blog louis remy gaudin.

« C’est un blog républicain soucieux de la protection de l’environnement »

La semaine prochaine, je publierai une série d’articles sur l’environnement.

 

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Publié dans Environnement EAU

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