Bonnet blanc et blanc bonnet entre trois motions au sein du PS

Je publie un communiqué de JP CHEVENEMENT en temps réel, puisqu'il est paru ce jour.
JPC résume parfaitement mon état d'esprit sur la cacophonie actuelle au sein du PS, plus soucieux de se déchirer pour assouvir des ambitions personnelles, que des préoccupations des Français.
Pour ma part, seule la motion défendue par Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Henri Emmanuelli etc. retient mon attention. C'est avec cette partie du P.S qui représente environ 20% des voix en son sein, que la refondation de la gauche au sein d'un grand parti est possible, avec nos Amis communistes et bien d'autres.

La gauche est en lambeau. Elle a perdu la bataille idéologique. Il nous reste à reconquérir le coeur des Français en répondant à leurs attentes.
Pour cela, il nous faut être crédibles par des propositions concrétes.Mais avant, il faut que la gauche Républicaine et sociale se rassemble ; Et il y a du boulot !

Chevènement ne voit pas «très bien la différence» entre les motions du PS

Dépêche AFP, mercredi 24 septembre 2008, 10h27.

Le Président du Mouvement Républicain et Citoyen Jean-Pierre Chevènement a déclaré ce mercredi qu'il ne voyait "pas très bien la différence" entre les quatre grandes motions du PS pour le congrès de Reims, hormis celle de "Benoît Hamon et ses amis qui sont clairement anti-libéraux". 

"Je ne vois pas très bien la différence entre eux, sauf peut-être chez Benoît Hamon et ses amis qui sont clairement anti-libéraux. Tous les autres pensent la même chose", a affirmé le nouveau sénateur de Belfort sur i-télé à propos des motions déposées mardi par Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Ségolène Royal. 

"Le vrai problème c'est la désignation du candidat à la présidentielle" de 2012, a-t-il estimé en prônant l'organisation "de primaires ouvertes à toute la gauche, avec tous les militants, tous les sympathisants". 

Selon M. Chevènement, il faut que "le Parti socialiste s'ouvre" et "cesse de s'enfermer dans ses querelles de chefs soutenus par des baronnies", d'être "un parti d'élus et d'affidés"