La Chine à l'assaut des terres arables des pays pauvres !

Publié le par Louis-rémy le jacobin

Actualité environnementale : La République Populaire de Chine part à la conquête de terres arables appartenant à des pays pauvres pour nourrir sa population au détriment des populations indigènes.

Nourrir 20% de la population mondiale n’est pas chose facile pour la Chine. Les villes poussent comme des champignons au détriment des terres arables. Pour satisfaire son autosuffisance alimentaire, elle loue « pour une bouchée de pain » des terres à des pays pauvres avec la complicité des Etats, dont beaucoup sont des dictatures. Les pots de vin sont monnaies courantes dans tous les pays ou les commissions et les rétro-commissions « sont monnaies courantes. »

Voici un extrait de l’article :

« Déjà En 2006, Pékin avait signé des accords de coopération agricole avec plusieurs États africains, qui ont permis l'exploitation de 14 fermes expérimentales en Zambie, au Zimbabwe, en Ouganda et en Tanzanie. La République Démocratique du Congo a quant à elle cédé 2,8 millions d'hectares à la Chine, pour qu'elle y réalise la plus grande exploitation mondiale d'huile de palme. Et plus récemment, une société mixte sino-kazakhe a loué pour dix ans 7000 hectares de terres près de la frontière avec le Kazakhstan, pour exploiter des champs de soja et de blé. Controversées, ces cessions de terres sont souvent mal vécues par les populations locales, qui dénoncent un pillage organisé des ressources. C'est d'ailleurs l'achat par la Corée du Sud de la moitié des terres arables malgaches qui avait mis le feu aux poudres en novembre 2008, et déclenché les sanglantes émeutes de Madagascar. Évidemment, les paysans kazakhes ne voient pas non plus d'un très bon œil l'arrivée des quelques 3000 collègues chinois sur l'exploitation d'Alakol. Quant aux agriculteurs africains, ils doivent s'attendre à accueillir près d'un million de chinois dans les fermes expérimentales (ceux-là mêmes dont les terres ont été réquisitionnées), d'après le consultant agricole Jean-Yves Carfantan. Alors évidemment, Pékin préfère parler de « transfert de technologies » que de délocalisation. Mais il semble probable qu'une grande partie de la production sera exporté vers la Chine. »

L’ennemi de l’Homme : c’est l’homme !

Mais il n’y a pas qu’en Chine que l’on exploite les terres arables. En France, dans mon département de Charente-Maritime, dans mon canton, un agriculteur (Un gros) par ailleurs aussi élu de la République, exploite des terres en Roumanie au détriment des populations locales. C’est une perte de souveraineté, une prise en otage de la population locale.

« L’humanité prolifère comme les lapins »

Malheureusement, ce phénomène risque de s’amplifier car la démographie est galopante. C’est d’ailleurs la plus grande menace qui pèse sur l’humanité. Pourquoi ? Notre planète est composée de 70% d’eau de mer. A moins de se faire greffer des branchies et des nageoires, je vois difficilement comment vivre dans la mer. Par déduction, il reste donc 30% de terres diverses et variées dont les 2/3 sont  soit complètement inhospitalière ou le sont partiellement. Il reste donc entre 10 et 15% de bonnes terres ou s’agglutinent l’essentiel de la population mondiale, dans un climat douillet ou s’entasse la majorité de la population mondiale. A cela s’ajoute le réchauffement climatique qui va faire disparaître une partie des terres immergées

Nous n’avons pas de planète de rechange.

En moins de 2 siècles, les Hommes ont pratiquement épuisés les énergies fossiles de la planète. Pour que toute la population mondiale vive avec les mêmes bien que les français, il faudrait trois planètes de rechange et malheureusement, nous n’en avons pas. C’est un bien triste spectacle que de voir une espèce intelligente comme l’Homme aller chaque jour un peu plus vers sa destruction. Pour info, pour un développement durable de la population humaine celle-ci ne devrait pas dépasser les 600 millions d’habitants. On est loin du compte ! Pour info, il y a 2000 ans, il y avait 250 millions d’habitants sur terre. Il y a un siècle et demi, il y en avait un milliard. Entre les deux dernières guerres mondiales, trois milliards. Aujourd’hui nous sommes plus de six milliards et dans trente ans huit à dix milliards. A ce rythme nos ressources seront vite épuisées. L’homme disparaitra … et la vie reprendra son cours sans l’homme. Ce scénario catastrophe est malheureusement inévitable.

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La chine à la conquête des terres arables des pays pauvres

Louis-rémy Gaudin

Je repends mes activités de blogueur ce jour. Merci de le consulter régulièrement exigence-republicaine.over-blog.com et de laisser des commentaires qui concourent au bon fonctionnement de la démocratie. 

Publié dans CRISE ALIMENTAIRE

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