Agriculture : Un budget de 56 milliards d'€ très contesté !

Publié le par Louis-rémy le jacobin

Le Ministre de l’agriculture réunit aujourd’hui 22 pays européens pour tenter de sauver l’avenir de la Politique agricole commune, un budget de 56 milliards d’euros largement contesté. Pour FNE, une PAC forte ne pourra persister que si elle soutient une agriculture productive et écologiquement responsable.


France Nature Environnement fédère 3000 associations de protection de l’environnement en France. Le Présent rédacteur est membre de l’une d’entre-elles. Régulièrement, je publie des communiqués de F.N.E dont je partage et défends les valeurs. Je suis membre du Conseil d’Administration d’une association de protection de l’environnement, membre de F.N.E. Une autre politique agricole est possible, encore faut-il en avoir la volonté et ne pas écouter le chant des sirènes des lobbys : Multinationales, semenciers de la FNSEA, coopératives qui se complaisent dans le système actuel qu’ils ne souhaitent pas remettre en cause. Les grosses exploitations agricoles s’accaparent l’essentiel des primes compensatoires au détriment de leurs collègues. Une autre politique est possible. Elle suppose l’interventionnisme de l’Etat pour entreprendre des réformes équitables en profondeur pour l’ensemble de la population agricole et la protection de l’environnement.

En voici une : L’Europe nous impose d’avoir un bon état des eaux en 2015, c'est-à-dire demain. Ce ne sera pas possible sans une loi qui impose d’interdire l’agriculture intensive en bordure des cours d’eau. Tous les intrants finissent dans les cours d’eau, puis à la mer ; ce qui explique la prolifération d’algues sur nos côtes, dont les algues tueuses vertes.

Une rivière possède deux lits.

1) Le lit mineur est celui dont l’eau s’écoule normalement, (quand les irrigants ne les ont pas mis à sec) entre les deux rives.

 2) Le lit majeur correspond à une zone d’extension de crue. L’eau déborde sur plusieurs centaines de mètres de large, parfois plus, parfois moins. Dans cette zones géographique, mais aussi aux abords immédiat de celle-ci, il convient d’interdire toutes cultures polluantes comme le maïs, au profit des prairies par exemple. Le fait de laisser stagner de l’eau sur les marais recharge les nappes phréatiques.

 

Je suis pour une réforme agraire avec une plus juste répartition des terres entre les agriculteurs et une plus juste répartition des primes compensatoires. Il faut aider financièrement les agriculteurs bios dont le cahier des charges est rigoureux et diminuer d’une manière drastique les aides aux empoisonneurs qui pratiquent l’agriculture intensives !

 

Pour les agriculteurs, il faut garantir des prix, mais pas des primes ! Les primes ne doivent êtres allouées que pour aider une production saine, respecteueuse de l'environnement et de la santé.

 

Vous êtes sur le blog de Louis-rémy GAUDIN intitulé : exigence-republicaine (sans accent)

C’est un blog Républicain soucieux de la protection de l’environnement.

 

Mes derniers articles sont consacrés à l’Identité nationale. Le premier en date « est vu sous un œil différent », les deux autres sont des textes sur l’identité nationale magnifiquement écrit.

A découvrir donc :

1) Actualité syndicale : Le patronat n’a ni honte, ni honneur !

2) Actualité MRC : Un texte fondateur sur l’identité nationale

3)  Actualité MRC : Tribune de Georges SARRE sur l’identité nationale

Quelques blagues sympa à découvrir

 

 

Je vous invite à découvrir le communiqué de France Nature Environnement, ci-dessous.

 

G22 de l’agriculture : oui à une PAC forte, mais pas n’importe laquelle !

 

Livrer l’agriculture aux mains du marché serait contre-productif :

A la veille de négociations sur l’avenir du budget de l’Europe, plusieurs pays comme le Danemark ou le Royaume-Uni appellent à des coupes budgétaires dans la PAC après 2013. Pour FNE, livrer l’agriculture aux seules mains du marché serait totalement irresponsable.

Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, explique : « Parce qu’elle nourrit les hommes, l’agriculture n’est pas une activité économique comme les autres. C’est pourquoi une politique agricole ambitieuse doit être maintenue. »

Soutenir une agriculture nourricière en harmonie avec son environnement :

Bien que nécessaire, la PAC traverse aujourd’hui une crise de légitimité. L’opinion publique s’interroge sur les masses financières versées chaque année à nos agriculteurs.

Pour Jean-Claude Bévillard : « Dédier 42% du budget de l’Europe au revenu d’une seule catégorie de la population n’est pas socialement acceptable. Pour FNE, la PAC ne sera légitime que si elle rémunère la prestation d’intérêt général de l’agriculture : nourrir sainement les hommes tout en préservant l’eau, le sol, la biodiversité. »

Pour FNE, seule une agriculture utilisant peu d’intrants (engrais, pesticides, aliments achetés pour le bétail,…) et consacrant une part de sa surface à la biodiversité (haies, fossés, bosquets…) est à même de relever conjointement les défis alimentaire et environnemental.

FNE demande à Bruno Le Maire, Ministre de l’agriculture, d’œuvrer pour le maintien d’une politique agricole commune ambitieuse, qui soutienne une agriculture productive en harmonie avec les ressources naturelles de son terroir.


Communiqué du 10 décembre 2009
En savoir plus sur les propositions de FNE pour l’avenir de la PAC :
/fr/themes/sub-category.html?cid=12

Télécharger ce communiqué en format PDF.

Publié dans POLUTIONS AGRICOLES

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