Identité nationale : Une magnifique définition d'Ernest RENAN !

Publié le par Louis-rémy le jacobin

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C’est un sujet toujours d’actualité sur mon blog pour le militant politique du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen, présidé par Jean pierre Chevénement)) que je suis. L’article qui suit s’inscrit dans un ensemble d’articles dont vous trouverez la liste en bas de page avec quelques blagues, parce que la politique est une chose … trop sérieuse pour se prendre au sérieux !

L’identité nationale, c’est le fait de « vouloir bien vivre ensemble » et le sentiment d’appartenance commun à un groupe que l’on appelle la NATION.

De nombreux pays n’ont pas «d’identité nationale.» C’est le cas notamment de l’Afrique. Récemment un Ministre d’un pays d’Afrique noire à déclaré : » « Dans notre pays, la notion d’identité nationale n’existe pas. Nous avons des ethnies et des peuples. » La raison est simple : Ce sont les colons, qui ont créé artificiellement les frontières avec des hommes et des femmes qui n’ont rien en commun. Ceci explique les nombreuses guérillas passées et actuelles entre les différentes communautés. Si l’on prend l’exemple de l’Afghanistan, le pays se divise entre Sunnites, Chiites, (deux confessions qui s’opposent par la guerre par une lecture différente du Coran) et les Kurdes. Parmi les différentes ethnies qui cohabitent la plus connue s’appelle : « les Pachtounes. » Selon les circonstances, ils s’allient avec d’autres tribus ou se font la guerre. A noter que les kurdes constituent une NATION sans territoire, puisqu’ils sont répartis, ecartelés, sur quatre pays différents.


C’est la guerre de cent-ans qui permettra l’émergence de l’identité nationale pour les Anglo-Saxons, mais aussi pour la France avec Jeanne D’ARC(1).  En France, il faudra attendre le second Empire pour véritablement trouver nos racines. Napoléon III ordonna des fouilles à Alésia. Nos ancêtres les gaulois devinrent facteurs d’identité nationale. Avant, on se contentait de recenser les rois du plus ancien au plus récent. Les nobles se construisaient une identité nationale, puisqu’ils descendaient directement ou indirectement de la royauté. Le peuple, la bourgeoisie n’avait pas de référence, c'est-à-dire pas d’identité nationale fédératrice. C’est aujourd’hui chose faîte … grâce en partie avec nos ancêtres … les Gaulois !

Qu’importe la couleur de la peau, au cours des siècles, la France s’est enrichie d’hommes et de femmes venues d’horizons différents qui se sont parfaitement intégrés. C’est de moins en moins le cas par le développement de communautés(2).  


 

(1) Jeanne D'ARC :

Elle est surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.

Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.


(2) Définitions du communautarisme :

Etymologie : du latin "communis", communauté, lui-même issu de "cum", avec, ensemble et de "munus", charge, dette : charges partagées, obligations mutuelles.

Le terme "communautarisme" est un néologisme apparu dans les années 1980, en référence aux revendications de certaines "minorités" d'Amérique du Nord (indiens, noirs, québécois français).

Employé dans un sens plutôt péjoratif, le terme communautarisme désigne une forme d'ethnocentrismesociocentrisme qui donne à la communauté (ethnique, religieuse, culturelle, sociale, politique, mystique, sportive...) une valeur plus importante qu'à l'individu, avec une tendance au repli sur soi. Ce repli "identitaire", "culturel" ou "communautaire" s'accompagne d'une prétention à contrôler les opinions et les comportements des membres de la communauté contraints à une obligation d'appartenance.

Souvent par réaction de défense, le communautarisme s'oppose au libéralisme, à l'individualisme, au rationalisme, au cosmopolitisme et à l'universalisme. Dans les formes les plus exacerbées du communautarisme, le monde est manichéen, il y a les bons (ceux qui font partie de la communauté) et les mauvais (les autres). Il s'apparente alors à une forme de racisme.

Pour ses défenseurs, aucune perspective n'existe en dehors de la communauté et il est impossible de se détacher de son histoire et de sa culture. La communauté précède alors l'individu et rend la recherche de l'idéal partagé plus importante que la défense de la liberté individuelle. Pour eux, l'Etat - ou l'autorité, pour les communautés plus petites -, ne peut être neutre ou laïc en matière de choix culturels, religieux ou de morale. Les valeurs servant de référence sont essentiellement traditionnelles, construites sur un passé mythique ou idéalisé.

Les "communautariens" considèrent que l'identité de l'individu ne peut se construire qu'au sein d'une communauté dans laquelle il peut trouver les ressources et l'estime de soi nécessaires. Pour cela la communauté doit se libérer du moule de la "culture dominante" et faire respecter ses particularités, notamment au sein des écoles. Certains mettent en avant la nécessité de protéger des cultures menacées de disparition.

Les "libéraux" estiment, quant à eux, que pour se développer l'individu n'a nul besoin de s'appuyer sur des cultures ethniques ou raciales sources d'enfermement ou de sclérose.
ou de

Le communautarisme est l’ennemi de la république, puisqu’il s’oppose aux valeurs de la Républicaines de Liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, des droits de l’Hommes etc.


Citation d’Ernest Renan : "Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements." in Qu'est-ce qu'une nation ? Conférence donnée en Sorbonne en 1882 par Ernest Renan.


Qui était Ernest RENAN ?

Joseph Ernest Renan, né le 27 février 1823 à Tréguier et décédé le 2 octobre 1892 à Paris, est un écrivain, philologue, philosophe et historien français.

Au XIXe siècle, Ernest Renan a joué un rôle essentiel dans la laïcisation de la culture française et européenne.[1]

Fasciné par la science, Ernest Renan adhère immédiatement aux théories de Darwin sur l'évolution des espèces et partage les idées racistes de Gobineau sur les races supérieures et inférieures. Dans le même esprit il établit un rapport étroit entre les religions et leur racines ethnico-géographiques. Une part essentielle de son œuvre est d'ailleurs consacrée aux religions avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes de 1863 à 1881) et sa Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marqua les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse alors controversée selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n’importe quel autre homme et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n’importe quel autre document historique. Ceci déclencha des débats passionnés et la colère de l’Église catholique.


Ernest Renan est considéré aujourd'hui comme un intellectuel de référence avec des textes célèbres comme Prière sur l'Acropole (1865) ou Qu'est-ce qu'une nation ? (1882) où il formule l'idée qu'une nation repose à la fois sur un héritage passé, qu'il s'agit d'honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer.


Son intérêt pour sa Bretagne natale a été également constant de L'Âme bretonne (1854) à son texte autobiographique Souvenirs d’enfance et de jeunesse (1883)


Salut et fraternité,

Louis-rémy Gaudin.

 

Vous êtes sur le blog de louis-Rémy le Jacobin, intitulé : exigence-republicaine.

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Voici la liste des articles consacrés à l’identité nationale publié sur ce blog :

MRC : L'identité nationale vue par des chats,

Identité nationale : Le débat se retourne contre son promoteur,

Actualité MRC : Un texte fondateur sur l'identité nationale,

Actualité MRC : Tribune de Georges SARRE sur l'Identité nationale

 

Voici quelques blagues :

Humour : Deux blagues sympas à lire !

Humour : Un homme heureux qui vient de gagner au loto !

Humour : Blague sympa sur la médecine !

Humour : Une photo du Président et une blague 

 

A vous lire !

 

 

 

Publié dans REPUBLIQUE

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